Chaque année à l’approche de la Toussaint, la plupart d’entre nous a une pensée pour les membres de sa famille qui nous ont quittés. C’est aussi l’occasion d’arpenter les allées des cimetières où ils reposent. A Aubière, depuis un siècle, des fouilles ont révélé d’anciennes nécropoles, parfois en des lieux que nous ne soupçonnions pas…
En cette veille de Toussaint et de la Fête des morts (2 novembre), nous allons nous intéresser aux balbutiements du cimetière actuel, entre 1834 et 1868, date de son premier agrandissement.
1926, c’est la première fois que les archives communales communiquent sur la fête des Vendanges, sous l’appellation « Fête du vin nouveau ». Cette première fête des vignerons se déroulera le dimanche 24 octobre 1926.
Nous sommes sous l’Ancien Régime et au XVIIIème siècle ; l’un des multiples impôts que payaient nos ancêtres était la « percière ». Et pour les vignes, cette imposition portait un nom particulier : le carpot, et ce, depuis le XVème siècle.
La Saint-Loup, une fête patronale que l’on attend chaque année avec une grande impatience !
C’est le 155ème anniversaire de la Foire cette année !!!
Que la fête commence !
Avant la période de l’Entre-deux-guerres, les rues d’Aubière n’étaient ni pavées ni asphaltées. Par temps de pluie, la boue « colorait » les sabots des Aubiérois et le bas des jupes des Aubiéroises, qui essayaient malgré tout d’emprunter les bordures hautes des rues…
A partir d’une série de textes, issus des archives communales d’Aubière et autres sources, qui témoignent d’un contentieux entre la Municipalité d’Aubière et la famille André d’Aubière. De Pierre André, baron d’Aubière, à son fils, Jean-Baptiste André d’Aubière, en passant par sa fille, Madame Marie André d’Aubière, épouse Provenchères, tour à tour, ils s’opposeront aux visées de la Municipalité d’Aubière. L’origine en est une usurpation de terrain et autres méfaits ou tentatives dès 1689…
De tous temps le linge sale a été lavé soit par des lavandières professionnelles soit par les mères de famille. C’était en effet un métier réservé aux femmes. A Aubière, les premiers textes qui y font références datent de la fin du XVIIIème siècle. C’est Jean-Baptiste André, fils de feu le dernier seigneur d’Aubière, qui parle de « lessivière » dans son journal économique. Mais l’Artière est bien le premier lavoir aubiérois…
Le 19 fructidor An VI (5 septembre 1798), sous le Directoire, Jean-Baptiste Jourdan, à l’assemblée des Cinq-Cents et ancien vainqueur de Fleurus, fait voter une loi qui institue la conscription et le service militaire obligatoire. L’article premier de la loi Jourdan énonce : « Tout Français est soldat et se doit à la défense de la patrie ».
Sous l’ancien régime, le Corps commun des habitants d’Aubière (l’ensemble de la population) possédait des biens patrimoniaux. Ces biens communs pouvaient être des vignes, des terres, des arbres fruitiers, des locaux et même, en pays de vignoble, le courtage du vin…
Comment les Aubiérois ont traversé la période révolutionnaire ?…
Si la majorité est restée silencieuse, une minorité s’est fait entendre.
Mais voilà que règne la Terreur…
Les habitants d’Aubière, par l’intermédiaire de leurs consuls, ont souvent eu des relations difficiles avec les seigneurs qui se sont succédé, que ce soit au sujet des taxes ou bien d’autres impôts. Ces derniers grevaient pratiquement toutes les activités et nécessités de la vie courante par le biais des banalités (fours, moulins, etc.) et aussi par les contraintes liées au ban des vendanges et au courtage des vins, ressource importante de la paroisse…
A l’approche de l’hiver, en novembre, quelques malheureux commencent à souffrir de la faim. Le prix des denrées a considérablement augmenté et cette situation risque de conduire à la famine une fraction importante de la population aubiéroise. En 1788, le quart de la population n’était-elle pas en situation de précarité ? Les municipaux sont alertés. Le 10 novembre, la municipalité réunit son conseil…
Autant aujourd’hui, l’automobile est partout et envahit le moindre bout de trottoir laissé libre au stationnement, autant on peut se demander à quelle époque les véhicules automobiles ont pu apparaître à Aubière.
A partir du mois de mars 1874, une maladie, la suette miliaire, s’insinue à Aubière. D’abord en douceur, au point de ne pas inquiéter le médecin du cru, le docteur Teilhol, elle en vient à tuer les malades ! Branle-bas de combat !
Loin d’être exhaustif, j’ai voulu vous donner un aperçu global sur ce que fut, jusqu’au milieu du XXème siècle, l’évolution de la « scolarité » aubiéroise depuis le XVIIème siècle.
Avec quelques photos de classes…
Comme partout et comme souvent, l’eau est à la une des préoccupations des hommes, hier comme aujourd’hui. À Aubière, il en va de même pour l’irrigation des cultures et des jardins. Le problème se complique quand six moulins se succèdent, en moins de deux kilomètres, sur l’Artière ou ses biefs. Les difficultés se multiplient tous les étés et, en particulier, en période de sècheresse. Circuit au cœur des terroirs aubiérois…
Eugène Martin, ancien maire d’Aubière, a inscrit son nom sur l’une de nos rues d’Aubière, mais qui s’en souvient aujourd’hui ? Nos poilus de 14 ont tous disparus, et l’horreur des quatre années d’une guerre, la plus meurtrière de l’histoire de l’Humanité, s’estompe doucement dans la brume de notre mémoire…
La publication de ces Cahiers d’Eugène Martin nous permet de lui rendre hommage, de lui témoigner notre profond respect, ainsi qu’à tous nos combattants de 14-18.
Issu des archives communales d’Aubière, ce document se présente sous la forme d’un cahier de 17 pages (19×25 cm – timbre 2 sols Auvergne 3 fleurs de lys) Deux écritures : une fine, l’autre plus grande à partir de la 12ème page – marge avec notations et renvois Dates Numéro des rôles etc.
Il reprend, en 1779, pour le compte de Pierre André d’Aubière, les reconnaissances des cens dus aux seigneurs successifs d’Aubière depuis 1474, à travers les terriers des différentes époques.
Ce document est très intéressant puisqu’il représente une des rares archives aubiéroises entre le XVème et le XVIIème siècle. Outre l’intérêt du terrier, il nous permet de connaître les noms des Aubiérois de ces époques, et parfois sur plusieurs générations…
Daté de la fin du néolithique (3.500 ans), c’est un monolithe de granit porphyroïde, haut de 2,45 mètres, large de 1,50 mètre et de 60 centimètres d’épaisseur. Il est situé à Aubière, terroir des Sauzes, près du Pont d’Aubière, en bordure de l’allée Groupe N. Bourbaki. Au XIVème siècle, le seigneur d’Aubière, Bernard Dalmas, tenait… Lire la suite : Le menhir des Sauzes
Jusqu’à ce 7 octobre 2023 où je dépouillais les photos des archives communales d’Aubière afin de les trier, j’étais persuadé, comme tous les lecteurs de Racines Aubiéroises que le premier « ramaclé »[1] avait été construit (illégalement) par Guillaume Bayle, en 1819
[1] – « Ramaclé » : C’est le docteur Casati, qui le premier a baptisé les escaliers enjambant le béal des Ramacles de ce nom, au tout début du XXème siècle. Nous l’adoptons volontiers.
Anthoine Gioux est né à Aubière. Au cours de sa carrière dans la magistrature, il aura un destin exceptionnel à Paris. Sa descendance nous ouvrira des horizons lointains au-delà des océans…
Entre Aubière et Montferrand, il y a toujours eu des liens privilégiés. Ceux-ci ont été facilités par la mitoyenneté des territoires des deux villes. La superficie plus modeste de la justice d’Aubière (750 hectares) pourrait expliquer que les Aubiérois se soient sentis attirés par les vastes espaces de la riche Limagne qui s’offraient à eux sur la justice voisine de Montferrand (2.500 hectares). Et ce dès le XVème siècle.