Chroniques Généalogiques et Familiales

  • Le chanvre à Aubière
    Il y a quelque temps un étal a attiré mon attention sur le marché d’Aubière : le long de l’Artière rive gauche, un homme proposait à la vente des produits dérivés du chanvre. Jusqu’au XIXème siècle, nos ancêtres cultivaient le chanvre sur l’autre rive de l’Artière et celles du lac de Sarliève… De la culture du chanvre à la confection des vêtements de nos ancêtres par les tailleurs d’habits, en passant par le travail des maîtres tisserands, c’est le détour que je vous propose de suivre…
  • François Dégironde, juge de paix
    Avant qu’il ne devienne juge de paix, François Dégironde était un cultivateur et un vigneron comme beaucoup d’Aubiérois. Certes, il était issu d’une famille parmi les plus « honorables » et les plus aisées du canton, mais la nouvelle législation issue de la Révolution allait changer son destin.
  • La famille Taillandier
    Le premier Taillandier d’Aubière était Geraldus Talhander. Ce nom de famille tire son origine dans le métier éponyme dont nous allons parler avant de se pencher sur la ou les familles aubiéroises.
  • Les Aubény, une lignée de notaires
    Ce n’est pas l’étude d’un patronyme, mais l’exemple d’une lignée professionnelle. Elle va s’étaler sur plus d’un siècle, de père en fils, quand ce n’est pas les gendres qui prennent le relais…
  • Rénovation d’une maison (1720-1729)
    En ce mois de juillet 1716, Monde Bonnabry vient d’enterrer son second époux, Guillaume Dégironde d’Aoust. Avec ses fils de ce second mariage, elle se résout à vendre un cuvage et ses dépendances, le tout situé au quartier du Verdier à Aubière, à François Bayle. Les bâtiments menaçant ruines, ce dernier engage des travaux d’entretien en 1720 et 1729, afin qu’ils deviennent habitables…
  • La meunière aux trois moulins
    Quand Clauda Tailhandier se marie le 2 février 1694 à Aubière avec Pierre Jallat, elle épouse le meunier et… le moulin.
  • Les sages-femmes à Aubière
    Peut-on imaginer un monde sans sages-femmes ? Cette « profession » semble avoir toujours existé. Depuis la Préhistoire, et au fil des époques, on lui attribue de nombreuses connotations, parfois contradictoires, mais toujours, la sage-femme est considérée : sa présence et ses compétences imposent le respect. Son « savoir » est un « pouvoir » venu des dieux bien avant d’être reconnu et enseigné par la Science, à partir du XVIIIème siècle. On retrouve cependant une constante : l’amour de la vie. Le rôle de la sage-femme est d’assister les femmes au moment où elles donnent la vie. Elle devra mettre en œuvre ses connaissances, son expérience et sa passion, qui font de sa profession plus qu’un titre honorifique. Nous observerons comment la sage-femme était perçue à travers les âges avant de nous pencher sur quelques représentantes aubiéroises. Celles-ci furent parfois issues d’une lignée de matrones…
  • Une saga de tisserands
    Les recherches provoquées par le couple Chalamaud-Prugnat nous ont permis de mettre en lumière d’autres interrogations sur la fratrie Chalamaud. En particulier, sur l’ascendance de Charles, l’époux de Marguerite Prugnat ou Prougnat. Pour observer la fratrie Chalamaud, remontons une génération et analysons la descendance de ceux qui apparaissaient comme le couple fondateur : Michel Chalamaud époux de Gabrielle Breuly…
  • Courtage et Cafés à Aubière
    Nous sommes en décembre 1788. Les États Généraux, que va convoquer Louis XVI, apparaissent déjà en filigrane. Le baron Pierre ANDRÉ, seigneur d’Aubière, profite de l’assemblée du Conseil général de la commune, pour faire rétablir ses droits (seigneuriaux), tombés dans l’oubli depuis… 1787. Les vignerons auront le dernier mot quant au droit de courtage. Nous ferons aussi une revue de tous les débits de boissons aubiérois…
  • Des maçons à Aubière
    Le XVIIIème siècle est une période de grandes migrations des provinces les plus pauvres vers d’autres régions sans doute réputées plus riches, comme c’est le cas de la Limagne, dont on disait qu’elle était un « pays de cocagne », surtout depuis que l’étendue des marais recule. Or, Aubière se trouve aux confins de Sarliève et sa population va bénéficier de l’afflux de ces populations errantes en quête de travail. La vigne s’étend, réclamant de plus en plus de main d’œuvre. Et les années d’abondance du jus de la grappe que connaît ce siècle poussent les vignerons à stocker leur vin. La construction des caves s’accélère. Les maçons sont donc les bienvenus. C’est ainsi que les Alligros ont posé leur baluchon à Aubière.
  • Antoine Pezant, horticulteur
    C’est à Aubière, entre la rue du Chambon et l’Artière, que Antoine Pezant, dit Antonin, installa ses champs de semis de dahlias, qui feront de lui un personnage hors du commun et mondialement connu dans la sphère de l’horticulture.