Il y a quelque temps un étal a attiré mon attention sur le marché d’Aubière : le long de l’Artière rive gauche, un homme proposait à la vente des produits dérivés du chanvre. Jusqu’au XIXème siècle, nos ancêtres cultivaient le chanvre sur l’autre rive de l’Artière et celles du lac de Sarliève…
De la culture du chanvre à la confection des vêtements de nos ancêtres par les tailleurs d’habits, en passant par le travail des maîtres tisserands, c’est le détour que je vous propose de suivre…
Chaque année à l’approche de la Toussaint, la plupart d’entre nous a une pensée pour les membres de sa famille qui nous ont quittés. C’est aussi l’occasion d’arpenter les allées des cimetières où ils reposent. A Aubière, depuis un siècle, des fouilles ont révélé d’anciennes nécropoles, parfois en des lieux que nous ne soupçonnions pas…
En cette veille de Toussaint et de la Fête des morts (2 novembre), nous allons nous intéresser aux balbutiements du cimetière actuel, entre 1834 et 1868, date de son premier agrandissement.
Nous avons déjà passé en revue les principaux actes qui réglaient la vie de nos ancêtres (contrats de mariage, ventes, partages ou échanges de parcelles, et les testaments) entre 1621 et 1625.
Il y en a d’autres moins nombreux mais tout aussi intéressants : Accords, Arrêts, Associations, Baux, Cessions, Départements, Donations, Emphytéose, Fondations, Inventaires, Obligations, Ordonnances, Procès, Procurations, Quittances, Reconnaissances, Requêtes, Saisies, Traités, Transactions ou Tutelles…
1926, c’est la première fois que les archives communales communiquent sur la fête des Vendanges, sous l’appellation « Fête du vin nouveau ». Cette première fête des vignerons se déroulera le dimanche 24 octobre 1926.
Nous sommes sous l’Ancien Régime et au XVIIIème siècle ; l’un des multiples impôts que payaient nos ancêtres était la « percière ». Et pour les vignes, cette imposition portait un nom particulier : le carpot, et ce, depuis le XVème siècle.
Avant qu’il ne devienne juge de paix, François Dégironde était un cultivateur et un vigneron comme beaucoup d’Aubiérois. Certes, il était issu d’une famille parmi les plus « honorables » et les plus aisées du canton, mais la nouvelle législation issue de la Révolution allait changer son destin.
Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des échanges ou permutations qui ont été passés entre Aubiérois ou autres par devant maître Guillaume Aubeny, notaire royal à Aubière, de 1621 à 1625.
Le premier Taillandier d’Aubière était Geraldus Talhander.
Ce nom de famille tire son origine dans le métier éponyme dont nous allons parler avant de se pencher sur la ou les familles aubiéroises.
Présentation
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Je suis entré en généalogie en 1972. D’abord en dilettante, et plus sérieusement depuis 1985, année où j’ai créé le Cercle généalogique et historique d’Aubière, avec d’autres Aubiérois de souche.
L’histoire d’Aubière nous a vite rattrapés. Et c’est ainsi que l’on en est venu à travailler l’histoire de cette ville autant que la généalogie des Aubiérois.
Merci à tous ceux qui m’ont accompagné dans les dépôts d’archives.
Aujourd’hui, pour le partager au plus grand nombre, je veux reprendre à mon compte, et pour mon plaisir, ce travail de recherches sur l’histoire et la généalogie d’Aubière, le village souche de mon patronyme.
Mes principaux lieux de fouille : archives départementales du Puy-de-Dôme et archives communales d’Aubière.
« Chroniques Aubiéroises » servira de relais au blog du Cercle généalogique et historique d’Aubière (malheureusement éteint).
Vous trouverez les rubriques suivantes, au fur et à mesure de leur création :
Chroniques historiques. Des pages sur l’histoire d’Aubière. Dans le désordre.
Chroniques judiciaires. Les litiges entre Aubiérois, réglés par le bailli d’Aubière.
Chroniques généalogiques et familiales. Aspects généalogiques et historiques des familles aubiéroises.
Archives notariales. Lecture des actes notariés (Donations, Mariages, Testaments, Ventes, etc…) passés par les Aubiérois depuis 1585.
Patrimoine aubiérois, maisons, cadastres et terroirs. Terriers et cadastres anciens à l’appui. Des pages sur le bâti aubiérois depuis la fin du XVIème siècle. Quartier par quartier, terroir par terroir, rue par rue, retrouvez les maisons, granges, cuvages, caves et autres chazaux ayant appartenu à vos ancêtres aubiérois. Ces informations sont en grandes parties issues des actes notariés d’Aubière, dont j’ai entrepris la lecture systématique.
Mon arbre : entre Val d’Artière et Dauphiné d’Auvergne. Ma généalogie paternelle et maternelle. Biographies d’ancêtres… (en chantier)
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